Market maker

1 – Quels sont les points communs/différences entre votre métier et la fiche-métier ?

En tant que market maker, il s’agit effectivement de fournir des prix achat et vente ( on appelle cela « two-way prices » ) qui sont transmis aux clients de la banque par l’intermédiaire des vendeurs. Il y a évidemment des spécificités qui dépendent du marché sur lequel on opère. Il existe un deuxième marché que l’on appelle la rue ( « the street ») composé des brokers et qui permet aux differents market makers de croiser leurs intérêts de manière anonyme. Ainsi, un market maker traitera soit avec ses clients, soit avec un broker, ou encore en électronique si les produits qu il traite peuvent s’échanger sur une plateforme electronique.

2 – Qu’aimeriez-vous rajouter/développer par rapport à  cette fiche pour bien faire comprendre votre travail à  des étudiants/jeunes financiers ?

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3 – Quel est votre parcours ?

Ecole de commerce ( ieseg ) Lille
Master en trading Eslsca

4 – Quelle est votre recommandation pour de jeunes diplômés ?

Pour ce qui est du trading, je pense qu’il est important de suivre un cursus ingénieur dans une école prestigieuse dans la mesure ou ce type de métier est de plus en plus concurrentiel et difficile d’accès.
Il faut également détenir de solides compétences en informatique (connaissance des différents langages, programmation, …)

5 – Renseignements :

- journée type
Début de journée 7h (uk time) fin de journée 18h
- outils utilisés
Bloomberg et Reuters, feuilles Excel pour le pricing, plateforme de trading électronique pour les actions
- vocabulaire
Lettres grecques ( delta, gamma, rho, vega, theta)
- moyens d’information habituels
Bloomberg, reuters, presse economique type financial times, …

6 – Que pensez-vous de ce qu’on dit de votre métier dans la presse ?

Je pense que le métier de trader n’a pas bonne presse car on lui reproche toujours son coté spéculatif, mais il ne s’agit que d’une des facettes du trading : il y a également la couverture, et l’arbitrage.