1 – Avis sur la fiche métier La Vente en Salle de marchés
La fiche métier décrit correctement mon métier. Mais elle est succincte. En outre, le métier de vendeur peut varier sensiblement selon le produit vendu et le type d’établissement où le métier est exercé (banque ou courtier). Le métier de vendeur chez un broker est légèrement différent de celui de vendeur dans une banque : chez cette dernière, il consiste à vendre à la fois les émissions nouvelles – marché primaire – et les titres cotés sur le marché secondaire (marché sur lequel se négocie les titres après leur émission). Le sales fait l’intermédiaire entre le trader et l’investisseur final. Il montre le prix que le trader fait au client sans prendre de marge, le trader ayant déjà pris une marge par la cotation en fourchette bid et ask. Chez un broker, le vendeur fait l’intermédiaire entre soit un trader d’une banque ou un client final et un autre investisseur. Le sales détermine alors lui-même les prix de négociation entre les deux contreparties afin de réaliser une marge qui représentera sa rémunération. Il est actif sur le marché secondaire et peu sur le marché primaire.
2 – Qu’aimeriez-vous ajouter ?
Le vendeur a soit une fonction de conseil auprès de sa clientèle (proposition de produits ou de stratégies d’investissements) soit une fonction d’exécution (le client demande l’exécution d’un ordre de vente ou d’achat sur une valeur déterminé). Le vendeur transmet alors un prix au trader – s’il travaille dans une banque – ou propose le produit à sa clientèle s’il travaille chez un broker.
3 – Parcours :
D.E.A d’économie Internationale. Il s’agit d’une formation théorique qui apporte une connaissance approfondie des mécanismes financiers internationaux. J’ai complété cette formation par un mastère spécialisé en finance de marché pour renforcer mes connaissances dans le domaine des produits et des marchés financiers.
4 – Recommandation :
« Vas-y, fonce, oublie que tu n’as aucune chance, sur un malentendu ça peut peut-être marcher », les bronzés font du ski…
5 – Aspects pratiques
a – journée type :
la journée débute par la lecture des journaux financiers et des informations fournies par Bloomberg et Reuters. Ces informations serviront à conseiller une stratégie d’investissement et des produits financiers aux clients. Les analystes financiers, qui épaulent les vendeurs dans leur travail, présentent le morning meeting (réunion courte au cours de laquelle un point est fait sur les principales nouvelles économiques et financières). Les appels auprès de la clientèle peuvent alors commencer. A midi, selon le cas, déjeunée avec les clients ou un plat devant les écrans. L’après midi est destinée comme la matinée aux appels mais également au suivi des nouvelles qui tombent au fur et à mesure. La vente finit relativement tôt – en général entre 17h30 et18h – et précède un point sur la journée passée et la préparation de celle à venir (récapitulation des opérations réalisées et en cours, dernières nouvelles sorties, nouvelles émissions…). La soirée peut être consacrée à des rencontres avec la clientèle (apéritifs, dîner…).
b – outils utilisés :
Reuters, Bloomberg, pricers internes, Excel ; Word…
d – moyen d’informations :
les journaux (les Echos, la Tribune, Financial Time, l’Agefi…), Bloomberg et Reuters, les agences de notation (Moody’s, Standard & Poor’s).