Directeur de Mission
Publié le 07-11-2009
1 – Quels sont les points communs/différences entre votre métier et la fiche-métier ?
L’audit légal et le commissariat aux comptes est une activité réglementée, on retrouve ainsi les obligations et les objectifs de ces missions dans la fiche-métier.
La différence principale avec mon poste est le cadre et l’environnement : travaillant dans un cabinet de petite taille, je ne fais pas que de l’audit externe, l’organisation et mes tà¢ches sont moins cloisonnées que dans un grand cabinet.
2 – Qu'aimeriez-vous rajouter/développer par rapport à cette fiche pour bien faire comprendre votre travail à des étudiants/jeunes financiers ?
Les jeunes diplômes demandent souvent de commencer par des missions d’audit et de ne faire que les choses « intéressantes ». Ce qu’il faut bien comprendre c’ est qu’au début on ne peut pas, on ne sait pas tout faire, qu’on fera d’abord des tà¢ches dites « ingrates » mais qui peuvent être intéressantes et servir pour le futur ; encore faut-il pouvoir prendre un peu de recul. De plus on ne devient « bon auditeur » qu’après quelques années d’expériences où on se sera forgé un « oeil » de spécialiste afin d’identifier très vite les points particuliers à voir.
3 – Quel est votre parcours ?
J’ai fait une prépa scientifique et après INT Management, une école de gestion en Télécommunications. Mon option Finances-Comptabilité en dernière année m’a permis de travailler chez CTF, cabinet d’audit et conseil de 35 personnes.
4 – Quelle est votre recommandation pour de jeunes diplômés ?
En fonction de ses objectifs, il faut évidemment commencer par un cabinet :
- un grand cabinet permet de travailler dans une organisation rodée et cadrée : en tant que débutant c’est bien parce qu’on sait ce qu’on a à faire, ce qu’on attend de nous et des responsables présents en général sur la mission. L’inconvénient est peut-être une souplesse moindre pour faire des choses différentes, pour dévier du process de progression au sein de la société.
- un petit cabinet : peut-être moins de formalisme et d’encadrement direct, mais beaucoup de variété dans les missions, les sociétés et les clients. On peut évoluer beaucoup plus vite et ça dépend plus directement de soi-même.
5 – Renseignements :
- journée type
9h-19h30, des déplacements entre les différentes missions / clients, assez souvent au téléphone pour superviser les équipes.
- outils utilisés
Beaucoup Excel et Word, logiciel de comptabilité (Sage ou Ciel)
- vocabulaire
Vocabulaire très comptable, tournant autour des comptes des sociétés
- moyens d'information habituels
Les revues comptables et financières.
6 – Que pensez-vous de ce qu'on dit de votre métier dans la presse ?
C’est une profession assez discrète, ce qui se comprend par ses missions dont le contenu est confidentiel, on ne parle pas beaucoup des Commissaires aux comptes dans la presse. Sauf dans le cas de scandale financier, où le CAC est effectivement sensé identifier et alerter en cas d’anomalies.